Wolf Rüdiger Hess

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Wolf Rüdiger Hess
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Biographie
Naissance
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MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Waldfriedhof de MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Wolf Rüdiger HeßVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Rudolf HessVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ilse HessVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Wolf Rüdiger Hess (en allemand Heß)[1], né le à Munich et mort le dans la même ville, est un architecte allemand. Il est le fils unique de Rudolf Hess, haut dignitaire allemand sous le Troisième Reich et d'Ilse Pröhl. Il est le filleul d'Adolf Hitler[2].

Biographie

Wolf Rüdiger connut très peu son père qui fut prisonnier en Grande-Bretagne de 1941 à 1945 puis incarcéré par les alliés à la prison de Berlin-Spandau de 1945 à 1987.

En 1989, soit deux ans après la mort de son père, Wolf Rüdiger déclenche une polémique en publiant un livre (La mort de Rudolf Hess... un meurtre exemplaire) défendant que celui-ci ne se serait pas suicidé mais aurait été victime d'un meurtre orchestré par les autorités britanniques. Selon lui, âgé de 93 ans et rongé par l'arthrite, Rudolf Hess aurait eu du mal à se hisser seul et se pendre[3].

De 1988 à sa mort, Wolf Rüdiger est le premier président de la Rudolf-Heß-Gesellschaft e.V, société défendant l'image de Rudolf Hess et cherchant à élucider les causes de sa mort. En 1992, la société est forte de 500 adhérents[4].

En 2011, les restes de son père sont exhumés, incinérés et dispersés, afin de mettre un terme aux pèlerinages nazis sur sa sépulture[5].

Il a trois enfants dont Wolf Andrea, né en 1979 et condamné pour incitation à la haine raciale et propos négationnistes diffusés sur Internet, niant l'existence de chambres à gaz dans le camp nazi de Dachau[6].

Notes et références

  1. Rüdiger vient de La Chanson des Nibelungen, le conte préféré de son père.
  2. « Débarrassé de Rudolf Hess, Wunsiedel espère ne plus jamais voir de néonazis », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « his son, Wolf, had previously insisted that the height was insufficient for his father, crippled by arthritis, to hang himself » in The Independant
  4. (de) Profil: Rudolf Hess Gesellschaft e.V. (R.H.G.)
  5. « Débarrassé de Rudolf Hess, Wunsiedel espère ne plus jamais voir de néonazis », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. https://www.lorientlejour.com/article/364732/EN_BREF_Allemagne_Le_petit-fils_de_Rudolf_Hess__condamne_pour_negationnisme.html

Bibliographie

  • Tania Crasnianski, Enfants de nazis, Paris, Pocket (no 16879), , 288 p. (ISBN 978-2-266-27404-3 et 2-266-27404-X, OCLC 1022917257).

Liens externes

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